Alors comment se comporte un manager sprinter : il fonce, veut prouver qu’il maitrise tous les aspects de son travail, il est rapide, efficace travaille beaucoup. Il se met la pression ainsi qu’à ses équipes, parfois au détriment de l’écoute et ainsi il peut mal évaluer les enjeux de son poste.
Ce comportement peut cacher un besoin de reconnaissance, de légitimer sa place auprès de ses équipes et de sa hiérarchie. Il pense que travailler plus vite réussira mieux mais c’est un leurre car il risque de s‘épuiser, de manquer de recul et de faire des erreurs qui pourront entraîner des dysfonctionnements dans l’organisation.
Face à ce comportement comment peut réagir l’équipe :
- Suivre le rythme du manager mais avec le risque à moyen terme que certains éléments ne puissent plus suivre, se démotivent voir fassent un burnout
- Laisser le manager évoluer à son rythme, créant un décalage avec les équipes qui pourraient se sentir dévalorisées et se désengager dans les projets en cours.
Cette dichotomie rythmique peut entrainer des tensions, des problèmes de prise de décision et alors pour prévenir un disfonctionnement de l’organisation le manager devra prendre conscience de son rythme : est-ce qu’il est adapté à la situation, à l’équipe, comment évoluer…
Si le manager décide d’ajuster son rythme, il devra prioriser et identifier les taches pour lesquelles il a une réelle valeur ajoutée. Et il devra réellement adapter son rythme ; privilégier un rythme de coureur de fond plutôt que de sprinter, prendre le temps d’échanger avec les équipes, de souffler, d’écouter. Les équipes y gagneront en efficacité et la cohésion sera dynamisée.
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