De nouvelles méthodes pour zénifier les équipes !

Il est universellement reconnu que la première ressource d’une entreprise est son capital humain. En même temps, de plus en plus d’études montrent qu’il y a une forme de souffrance au travail, un stress important chez les cadres qui redescend en cascade sur l’ensemble des salariés. Le coût à payer est élevé. Toutes les études le confirment. En 2009 déjà le Point estimait à 108 milliards d’euros de perte annuelle liée au mal être des salariés. Cela représentait déjà environ 5,7 % du PIB. Ces chiffres effarants n’ont fait qu’augmenter au fil des années, boostés par la crise économique ambiante. Selon une étude plus récente, en 2013, le mal être au travail coûte 13 500 € par an et par salarié. Il y a les pertes directes qui sont liées à ce que l’entreprise et la société doivent payer pour la prise en charge de la maladie mais il y a aussi le coût indirect lié à l’absentéisme, la perte de la productivité voire le présentéisme.  Et oui, le présentéisme ! Cela correspond au salarié complètement démotivé qui vient travailler. Il fait des heures de présence mais son humeur est épouvantable, il n’est pas productif, il génère blocages et difficultés autour de lui. Il représente un vrai casse-tête pour le manager.
 
Mais cela n’est pas immuable. Harvard montre en parallèle, dans une étude de 2010, qu’un dollar investit dans la santé et le bien être rapporte trois dollars à l’entreprise. Beaucoup d’entreprises l’ont compris et commencent à diversifier les méthodes pour améliorer le quotidien de leurs salariés. C’est encore timide en France mais, à l’instar des anglo-saxons et des japonais, les tentatives se multiplient. A côté, des formules classiques type coaching, mentoring, médecine du travail ou mise à disposition d’un psychologue interne, de nouvelles techniques ont fait leur entrée. On peut les classer en deux grandes catégories.
 
Les solutions psychiques d’amélioration du bien-être
 
Elles ont pour finalités une meilleure gestion du stress et des émotions au travail, la lutte contre l’anxiété et la fatigue nerveuse, une régénération du mental et de la concentration et une stimulation de la mémoire et de la vivacité de l’esprit. Cela inclue :
 

  • La sieste en entreprise, d’une durée maximum de 30 minutes, dans un ou des espaces très confortables aménagés à dessein, à l’instar du Calm space de Renault, les Zen spaces de Criteo et d’Adidas.
  • Les séances de méditation transcendantale, le Yoga, la Sophrologie et le Qi-Gong comme déjà pratiqués chez Homeaway ou bien encore le Bon Coin.

 
Les solutions physiques d’amélioration du bien-être en entreprise
 
Dans cette catégorie, il convient de ranger les activités visant l’évacuation des tensions physiques et morales, mais aussi celles concourant à la réduction des troubles musculo-squelettiques. Leur apport sur la sphère psychique est indéniable.
Les mieux connues des activités encouragées en entreprises sont :

  • Les massages de relaxation du type shiatsu, réflexologie plantaire, massage Amma assis ;
  • Les séances de sport en entreprise du genre tai chi chuan ; pilates ; ou la mise à disposition de tapis de courses et autres machines de cardio-training. Cela est très répandu en Asie mais commence à voir le jour dans certaines entreprises comme Coca-Cola, Areva, SFR ou encore Canal +.
  • Les rencontres de sensibilisation avec des ostéopathes ; naturopathes ; diététiciens….
  • Les découvertes de boissons saines et leur dégustation en entreprise, telles que les thés du monde, l’aromathérapie ; le bar à smoothies comme chez Total ou dans certaines branches de la SNCF.

Le salarié peut s’octroyer des pauses relaxation et cela a un véritable impact sur sa qualité de vie au travail et sur ses performances. Bien évidemment, cela a un coût mais permet de rompre avec le cercle vicieux du malaise professionnel. En effet, les départements ressources humaines se focalisent encore beaucoup trop sur le malaise des salariés. Cela prend du temps et de l’argent. Le temps passé à guérir les maux de ceux qui ne vont pas bien et à gérer les départs avec le minimum de casse possible est colossale. C’est un manque à gagner pour mieux prévenir les crises potentielles des salariés qui, jusqu’alors, allaient bien.

  • A quand une vision plus holistique et en amont de l’organisation et du bien être des salariés ?
  • A quand une vision comme la médecine chinoise permettant de générer et maintenir le niveau de bien être plutôt que d’apporter de solutions partielles au mal-être structurel ?

Pour cela, la gouvernance des organisations doit innover et oser se diversifier dans son approche et ne pas avoir peur de sortir des méthodes traditionnelles de management.
 
coaching à distance pour expatriation